Paris Brest Paris 2019 – Le récit de Jean-Claude

L’école du courage

Cette épreuve est l’aboutissement de deux années de  préparation. Il faut pratiquer  le vélo régulièrement, sur des distances plus ou moins longues, dans toutes sortes de conditions climatiques et rouler le jour et la nuit. Il faut donc se présenter à cette épreuve avec une bonne santé physique et psychologique. Il faut aussi avoir conscience qu’on est seul sur son vélo parmi 6600 cyclistes de 66 nationalités,  sur des routes fréquentées et que la sécurité et le respect des règles du code de la route doivent  être une priorité.Les  bonnes conditions météorologiques ont favorisées le bon déroulement du Paris Brest Paris 2019. Le soleil était dominant, avec une journée de vent défavorable et des nuits fraîches. J’ai eu très froid la nuit en arrivant dans la région de Brest. La température était basse et il y avait beaucoup de brouillard.Le fléchage du parcours est bien fait. Les difficultés sont nombreuses : les dénivellations ( 12000 mètres), l’état des routes et les aménagements routiers  ( dos d’âne, chicanes…). Il faut être résistant, vigilant et motivé. La motivation nous est aussi apportée par le soutien des spectateurs sur le bord des routes qui nous applaudissent et  qui nous disent «   bravo, courage... » Certains vous offrent à boire et à manger. Les villages traversés sont décorés et animés.Des hommes et des femmes habillés d’un maillot bleu clair étaient présents jours et nuits dans de nombreux endroits : dans les ravitaillements, les contrôles, les ronds- points, les traversées de routes dangereuses, sur le site avant et après le départ. Je remercie profondément tous ces bénévoles sans qui cette manifestation ne pourrait avoir lieu.
PBP 2019 Jean-Claude et Michel
Le site qui accueille le départ et l’arrivée est un endroit idéal. Le parc du Château de Rambouillet offre un cadre verdoyant, de jolis espaces fleuris, des grandes allées ombragées et une belle étendue d’eau. Le stationnement des véhicules est facilité par les grands espaces.Le village de départ et d’arrivée était situé dans la Bergerie Nationale qui se visite toute l’année.Tous ces éléments rassemblés m’ont permis de vivre un Paris Brest Paris exceptionnel, j’étais confiant, motivé et en forme. La semaine fédérale à Cognac m’a permis de finaliser ma préparation. J’ai parfois entendu «  il est fou ! » mais moi, je savais ce qui était important et ce qui m’attendait.J’ai choisi de faire cette épreuve seul avec un véhicule d’assistance. Mon épouse a tenu ce rôle avec bienveillance et générosité. Elle se rendait dans les villes étapes et me préparait ce dont j’avais besoin : repas, vêtements, soins… Je pouvais me reposer dans de bonnes conditions. J’ai dormi environ 5 heures en 3 nuits. J’ai moi même été surpris par ma résistance en dormant si peu de temps.Je suis heureux d’avoir vécu cet événement et de l’avoir partagé en couple. La présence de Michel et de son accompagnateur nous a permis de vivre avec plaisir des moments communs. Nous pouvons communiquer notre ressenti. J’ai apprécié aussi les petits temps partagés sur le parcours avec Henri et Roland de Craon et les amis. Merci aussi pour tous les messages de soutien et d’encouragements.Tous les cyclistes qui ont effectué partiellement ou en totalité le Paris Brest Paris ont beaucoup de mérite, quelque soit le temps qu’il a fallu à chaque participant pour le réaliser. Vive le vélo et les cyclos - Jean-Claude.

Une réflexion au sujet de « Paris Brest Paris 2019 – Le récit de Jean-Claude »

  1. Merci pour ce récit qui donne envie de se lancer dans ce type d’aventure.
    Encore bravo

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